Que dire d'un prisonnier fou, ombre de lui-même, aliéné par ses
pulsions, névrosé par la mesure de sa fixité, aspirant au chaos
structuré et à la fausse liberté d'être un jour plus haut ?
Résonance, source et miroir, les murs
fixent la douleur et stigmatisent la distance entre les remparts,
fallacieux usurpateurs d'apesanteur.
Et les volants, esprits posés parfois, là,
juste sur le fil, et qui repartent, délivrant des certitudes,
servant de lucarne sans bord.
Au fond, à droite, à gauche, n'importe où,
il reste une ombre.